Envie de sensations fortes ? De vous dépasser ? Seriez-vous prêt à courir plusieurs jours sous des conditions climatiques qui mettront votre corps à rude épreuve ? Mesurez-vous aux 5 marathons les plus extrêmes du monde.
Le Norseman (Norvège) : La plus dure
Le Norseman est une course internationale ouverte à tous, mais c’est une vraie course de Viking ! Au programme de cette journée d'épreuves : saut d’un paquebot dans de l’eau gelée,
3,8 km de natation dans une eau de 5 à 8 degrés,
180 km de vélo,
43 km de course à pied dont les dix derniers kilomètres correspondent à l’ascension du huitième plus haut sommet de Norvège, le Gaustatoppen, qui culmine à 1 880 mètre d'altitude.
L’ascension est un des moments les plus difficiles pour les compétiteurs. En effet, la fatigue et le manque d’oxygène entraînent de nombreux malaises.
Comme il n’y a aucun ravitaillement le long du parcours, chaque coureur a l’obligation d’être suivi par une équipe d’assistance en voiture et ainsi pouvoir être pris en charge dans la minute. Depuis sa création en 2003, la course est dominée par les Norvégiens qui enchaînent les victoires sur leur territoire. Le Norseman fait partie du « Xtreme triathlon ».
Le marathon des sables (Maroc) : La plus chaude
Pendant 6 jours, vous parcourez 240 km dans le désert marocain. Pourquoi 6 jours ? La course se fait en autosuffisance alimentaire et sous 45 degrés. Les pauses sont ainsi obligatoires si vous ne voulez pas être rapatrié.
Faites attention, la soif et la faim ne seront pas votre pire ennemi, mais plutôt vous-même. En effet, la fatigue pourrait vous faire halluciner et vous rendre maboule.
Chaque jour, les participants terminent au poste de soins, à 90 % pour des pieds en sang qui souffrent à cause des dunes de sable.
La plupart des coureurs s’entraînent des mois avant de se lancer dans l’aventure.
Peak Death Race : La plus psychologique
Vous connaissez la course à obstacles « the mud day » ? Imaginez la même chose en 15 fois plus dur pendant 70 heures. Une course où les participants doivent avoir un moral d’acier.
En effet, les compétiteurs découvrent les épreuves au dernier moment, et les organisateurs innovent de sadisme tous les ans. Les classiques traversées de champs de boue, le passage sous des barbelés sont au programme.
Mais aussi, porter des troncs d’arbre sur plusieurs kilomètres,
chercher vos affaires dans les marécages,
ramper à quatre pattes sur plusieurs kilomètres,
tenir une position pendant 10 minutes (type gainage) et recommencer tant que vous n’y arrivez pas... Autant de réjouissances au programme.
Beaucoup de participants abandonnent ou terminent à l’hôpital. La course se passe dans différents pays du monde : Mexique, Canada, Etats-Unis, Grèce. Votre récompense ? Un crâne. Merci d'avoir participé !
Le 555+ (Egypte/Niger) : La plus secrète
Voici l'un des marathons comportant le moins de participants, mais qui est surtout le plus sélectif. Ils sont triés sur le volet et en moyenne seulement 20 à 30 personnes franchissent la ligne d’arrivée. Et ce n’est pas difficile à comprendre pourquoi. Sur 564 km de désert, les coureurs ne peuvent se ravitailler que tous les 22km sous un soleil de plomb, mais surtout, ils n’ont droit qu’à 2 heures de pause toutes les 24 heures.
De nombreux coureurs peuvent se perdre ou subissent de graves hallucinations et frôlent ainsi la mort. La solution ? 3 médecins les suivent en permanence suite à la disparition de certains coureurs.
Le marathon des glaces au pôle Nord : La plus froide
Cette course-là n’est pas pour les frileux et il est un des seuls mаrаthоn s'ехécutаnt еntіèrеmеnt sur l'еаu.
Les coureurs préparent cette course un an à l’avance. Ils passent ainsi plusieurs heures dans des congélateurs, afin de pouvoir supporter un des climats les plus hostiles du monde.
En quelques heures les coureurs parcourent 42 km à des températures avoisinant les -35 degrés et ressentis à -60 degrés en cas de vent.
À pied ou en raquette, les coureurs ont le choix. De nombreux points de ravitaillement sont à leur disposition, car il est impossible pour eux d’emporter une boisson ou des barres énergétiques qui gèleraient en quelques minutes.
Bien qu'il fasse froid dans le dos, les conditions climatiques extrêmes de ce marathon ont ainsi fait sa réputation.
Le tough guy - bonus pour les plus courageux
Une compétition anglaise à obstacles qui ressemble à la Peak death Race mais en plus courte et plus dangereuse.
Si les abandons sont moins fréquents, de nombreux participants terminent la course en sang.
Mais 2017 était sa dernière course, en effet les organisateurs ont décidé de passer à autre chose.
Alors, prêt à enfiler vos baskets ?
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