
Le 9 mars, le Conseil européen a du gérer un nouveau débat… sur le Nutella ! Certains pays de l’Est se sont insurgés contre Ferrero et d'autres grandes marques. Le Nutella commercialisé chez eux ne serait pas d’aussi bonne qualité que celui qui arrive dans l’Ouest… Retour sur cet étrange débat.
Une plainte Choc-olatée
La Hongrie, la République tchèque, la Pologne et la Slovaquie accusent certaines marques de commercialiser des produits de moins bonne qualité sur leur marché. Les premières citées ont été Ferrero, Nestlé et Coca Cola. Des biologistes hongrois et slovaques ont mené des analyses et ont convenu que le Nutella était « moins crémeux », le Coca Cola « moins riche, moins complexe » et le Nesquik « moins harmonieux et moins intense » … Selon eux, les marques utiliseraient des matières premières de moins bonne qualité. Ainsi, la fabrication des produits destinés à l’Europe de l’Est serait défavorisée par rapport à celle de ses voisins.
Une révolte qui en fait des tartines
Le ministre tchèque de l’agriculture et le premier ministre slovaque s’insurgent de ces découvertes. En effet, pour eux ces pratiques sont « humiliantes ». Les marques, en ayant cette démarche, favoriseraient la création de « deux catégories de citoyens dans l’Union » et les pays de l’Est deviendraient des « poubelles européennes ». Ils ont donc saisi le Conseil européen pour parler de cette affaire qui semble prendre des dimensions inattendues.
Pour l’Ouest, ils n’ont juste pas de pot
La commissaire européenne, Vera Jourova, a demandé aux pays concernés de lui soumettre les preuves trouvées. Elle a également contacté les chaines de production pour régler ce problème. A propos de cette histoire, le ministre allemand de l’Agriculture a déclaré que « la dernière chose dont l’Union a besoin, c’est d’une agence de surveillance du Nutella ». Le Premier ministre luxembourgeois, de son côté, a ironisé sur la question en déclarant qu’il en mange le matin et qu’il se sent très bien.
Est-ce qu’on doit s’étaler ?
D’un côté l’Est s’énerve, de l’autre l’Ouest trouve que la question n’est pas d’une importance capitale. Qui a raison, qui a tort ? Cela dépend peut-être de l’endroit où l’on se trouve. Il est possible que si le Nutella changeait de goût en France, nos matins seraient moins sympathiques. Reste à savoir si une telle affaire à sa place au Conseil européen, dans un temps où l’Europe est bouleversée par des affaires politiques et sociales.
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