Le surentraînement se caractérise par un effort physique ou mental trop important et par une récupération trop insuffisante. Au bout de quelques temps, généralement deux à trois semaines, les performances sont réduites. Détecter le surentraînement s’avère compliqué car il est très similaire à la fatigue en elle-même. Nous faisons le point ensemble.
Les causes du surentraînement
Au delà de la fatigue “classique”, un sportif peut être en état de surentraînement lorsque :
- Son entraînement devient trop intense et trop rapidement. En effet, un entraînement doit se faire de manière progressive pour habituer le corps et les muscles et ainsi éviter une déchirure musculaire ou tout autre blessure.
- La récupération du sportif est insuffisante : manque de sommeil, alimentation inadaptée. L’alimentation a un rôle prépondérant dans l’apparition de crampes ou de courbatures après l’effort. Vous devez également boire beaucoup d’eau.
- L’entraînement du sportif est répétitif et monotone. Cela a tendance à ennuyer le corps et l’esprit et favorise donc l’état de surentraînement.
- Le sportif est stressé ou fatigué : problèmes au travail, problèmes familiaux, maladie, etc.).

Les signes pour détecter le surentraînement
Le premier signe du surentraînement est l’augmentation du rythme cardiaque du sportif alors que celui-ci fait les mêmes efforts et les mêmes exercices qu’à son habitude.
Mais il existe plusieurs autres signes qui peuvent aider à détecter le surentraînement. C'est l’accumulation de plusieurs de ces signes qui est souvent synonyme de surentraînement :
- Une fatigue inhabituelle, des efforts plus importants au fil des jours pour un même exercice.
- L’apparition de crampes, de courbatures, de contractures des muscles ou des blessures plus courantes.
- De l’anxiété ou de l’irritabilité.
- Une perte d’appétit.
- Un sommeil agité et non récupérateur.
- Une fréquence cardiaque plus basse ou plus élevée.
- Une baisse ou une hausse de la tension artérielle.
Que faire en cas de surentraînement ?
En cas de doute, pour détecter le surentraînement, essayez de faire le même type d'exercice d’entraînement, espacé entre deux jours de récupération.
Prenez votre fréquence cardiaque au cours de l'effort et notez vos performances afin de constater ou non une baisse de régime.
En cas de rythme cardiaque ou de performances moindres, réalisez un examen médical avec bilans sanguins pour détecter le surentraînement.
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